Julien OTTAVI
22 juin 2007
Le silence comme bruit intérieur
“Ouvrir la porte qui se cache à l’intérieur de notre caverne sonore, laisser entrer furtivement la vibration carapaçonée dans sa relation à la tension coupante du rien.
Le bruit est une source, généralement, de dérangement…
Le bruit est une source, généralement, de dérangement…
Mais pris isolément dans ses réminiscences inconscientes, on a le souvenir qu’il nous marque dans la relation à notre environnement (sans jugement positif ni négatif) : bruit blanc du ressac de la mer, le bruit du vent dans les feuilles, le grincement d’une porte, l’eau en train de bouillir…
La série du bruit blanc explore les confins de l’écriture du presque-rien par la projection de sonorités composées de générateur de bruit blanc, pouvant se matérialiser aux extrêmes de l’écoute…
Dans sa pure négation comme dans sa descente vers le voyage intérieur, vers la tension de l’oreille écorché dans sa tentative d’entendre ou dans son trop plein… un profond traitement du je-ne-sais-plus, comme on attrape un son avec son oreille.”
Dans sa pure négation comme dans sa descente vers le voyage intérieur, vers la tension de l’oreille écorché dans sa tentative d’entendre ou dans son trop plein… un profond traitement du je-ne-sais-plus, comme on attrape un son avec son oreille.”